Thèmes

monde mort image bonne monde homme centerblog chez histoire enfants femme france dieu fille annonce animaux livre jardin livres isabelle image

Images
Rubriques

>> Toutes les rubriques <<
· Prière pour l'argent (1)
· Pour Mes ami(e)s du Blog (1550)
· Les Psaumes (634)
· Photos de Sainte Vierge Marie (311)
· Prières pour Trouver du travail (3)
· Photos des Saints Anges Gardiens (826)
· Entrer en Contact avec Son Ange Gardien (1)
· Prières à Jésus (98)
· Photos de Jésus De Nazareth (518)
· Les Messes (486)

Rechercher
Derniers commentaires

j'ai décidé d'essayer un rituel d'ilekhojie, malgré mes doutes initiaux. ce rituel comprenait une série de pri
Par Inga Manolas , le 11.12.2025

my heart is so filled with joy. if you are suffering from erectile dysfunction or any other disease you can co
Par Ken mike, le 09.12.2025

dans la quête d'un emploi, je viens de tomber sur cette prière
Par Anonyme, le 03.12.2025

prière pour torpédo kutaisi foot milano basket keno prière pour karlovy vary olympique de marseille sporting
Par Anonyme, le 26.11.2025

après des années de difficultés conjugales, mon mari et moi étions au bord du divorce. rien ne semblait foncti
Par Emily Ayers , le 15.11.2025

Voir plus

Articles les plus lus

· Prière pour l'argent
· Prière pour Trouver du travail
· Entrer en Contact avec Son Ange Gardien
· Prières à l'archange Barachiel
· Photo de Sainte Vierge Marie

· Prière pour Notre Dame du Portail ( de la Porte )
· Prière : Reussir un examen/procès
· Apprendre à Ecouter Son Ange Gardien
· Prières du Soir
· Prière à L'Archange Gabriel
· A Toi, Sainte Vierge Marie
· Prières après L'examen
· Tu Nous Appelles à T'aimer
· Prière à Jésus de nazareth
· Neuvaine à Sainte Marie-Madelaine

Voir plus 

Liens

Différents sites

Statistiques

Date de création : 26.12.2011
Dernière mise à jour : 04.10.2023
14322 articles


Sainte Jeanne D'Arc (Vierge)

Publié le 26/10/2012 à 01:23 par lemondeducielangelique Tags : mort image bonne monde homme centerblog chez histoire enfants femme france dieu fille annonce animaux livre jardin livres isabelle

Sainte Jeanne d'Arc (Vierge)

Publié le 30/05/2012 à 07:21 par robert87300
Sainte Jeanne d'Arc (Vierge)

 

 

 

Jeanne d'Arc, née vers 1412 à Domrémy, morte sur le bûcher le 30 mai 1431 àRouen, est une héroïne de l'histoire de France, chef de guerre et sainte de l'Église catholique, connue depuis l'époque comme « la Pucelle d'Orléans », et depuis lexixe siècle comme « mère de la nation ».

Au début du xve siècle, cette jeune fille de dix-sept ans d'origine paysanne parvient à rencontrer le dauphin Charles, à conduire victorieusement les troupes françaises contre les armées anglaises, levant le siège d'Orléans, conduisant le dauphin ausacre à Reims, contribuant ainsi à inverser le cours de la guerre de Cent Ans.

Capturée par les Bourguignons à Compiègne, elle est vendue aux Anglais parJean de Luxembourg pour la somme de dix mille livres, et condamnée à être brûlée vive en 1431 après un procès en hérésie conduit par Pierre Cauchon, ancien recteur de l'Université de Paris. Entaché de nombreuses irrégularités, ce procès est cassé par le pape Calixte III en 1456; un second procès en réhabilitation est instruit, conclant à son innocence et l'élève au rang de martyre. Elle est béatifiée le18 avril 1909 et canonisée le 30 mai 19201. Grâce à ces deux procès dont les minutes ont été conservées, elle est la personnalité la mieux connue du Moyen Âge.

Jehann d'Arc est devenue une des quatre saintes patronnes secondaires de laFrance, et dans le monde entier une personnalité mythique qui a inspiré une multitude d'oeuvres littéraires, historiques, musicales, dramatiques et de films.

 

Jeanne d'Arc est vraisemblablement née en 14122 dans la ferme familiale du père de Jeanne attenante à l'église de Domrémy, village situé auxmarches de la Champagne, du Barrois et de la Lorraine, pendant la guerre de Cent Ans qui opposait le Royaume de France au Royaume d'Angleterre. Fille de Jacques d'Arc et d'Isabelle Romée, elle faisait partie d'une famille de cinq enfants : Jeanne, Jacques, Catherine, Jean etPierre.

Jeanne (ou Jeannette, comme on l'appelait à Domrémy où elle grandit) fut décrite par tous les témoins comme très pieuse ; elle aimait notamment se rendre en groupe, chaque dimanche, en pélerinage à la chapelle de Bermont tenue par des ermites garde-chapelle, près de Greux, pour y prier. Les témoignages de ses voisins lors de ses futurs procès rapportent qu'à cette époque, elle fait les travaux de la maison (ménage, cuisine), du filage de la laine et du chanvre, aide aux moissons ou garde occasionnellement des animaux quand c'est le tour de son père, activité loin du mythe de la bergère qui utilise le registre poétique de la pastourelle et le registre spirituel de Jésus le bon berger3.

Les réponses qu'elle a faites à ses juges, conservées dans les minutes de son procès, révèlent une jeune femme courageuse, dont le franc-parler et l'esprit de répartie se tempèrent d'une grande sensibilité face à la souffrance et aux horreurs de la guerre, comme devant les mystères de la religion.

À treize ans, Jeanne affirme avoir entendu dans le jardin de son père7les voix célestes des saintesCatherine etMarguerite et de l'archange saint Michel lui demandant d'être pieuse, de libérer le royaume de France de l'envahisseur et de conduire le dauphin sur le trône. Dès lors, elle s'isole et s'éloigne des jeunes du village qui n'hésitent pas à se moquer de sa trop grande ferveur religieuse, allant jusqu'à rompre ses fiançailles probablement devant l'official de l'évêché de Toul8. Elle craint le pillage et les massacres pour son village de Domrémy : les intrusions anglo-bourguignonnes menacent toute la Lorraine. Ses expériences mystiques se multiplient à mesure que les troubles dans la région augmentent mais, effrayée, elle ne les révèle qu'à l'âge de 16 ans à son oncle Durand Laxart (il s'agit en fait d'un de ses cousins qu'elle appelle oncle car il est plus âgé)9. Après beaucoup d'hésitations, son oncle l'emmène rencontrerRobert de Baudricourt,capitaine deVaucouleurs, forteresse voisine de Domrémy, et cela sans permission parentale : elle trouve comme prétexte d'aller aider auxrelevailles d'une cousine germaine. Demandant à s'enrôler dans les troupes du dauphin pour répondre à une prophétie locale qui voulait qu'une pucelle des Marches de Lorraine sauvât la France, elle demande audience à Robert de Baudricourt en vue d'obtenir de lui la lettre de crédit qui lui ouvrirait les portes de la Cour. Le seigneur local la prend pour une affabulatrice ou une illuminée et conseille Laxart de ramener sa nièce chez ses parents avec une bonne gifle10. L'année suivante, les Anglo-bourguignons attaquent Domrémy; avec sa famille, elle se réfugie àNeufchâteau. Jeanne tenace revient s'installer à Vaucouleurs en 1429 pendant trois semaines. Elle loge chez Henri et Catherine Le Royer, famille bourgeoise et est adoptée par la population qui la soutient, avide en ces temps troublés de prophéties encourageantes. Dotée d'un grand charisme, la jeune paysanne illettrée acquiert une certaine notoriété de guérisseuse lorsque le duc maladeCharles II de Lorraine lui donne un sauf-conduit pour lui rendre visite à Nancy : elle lui promet de prier pour sa guérison en échange d'une escorte menée parRené d'Anjou, le gendre du duc11. Elle finit par être prise au sérieux par Baudricourt après qu'elle lui a annoncé par avance lajournée des Harengs et l'arrivée concomitante de Bertrand de Poulengy, jeune seigneur proche de lamaison d'Anjou et de Jean de Novellompont, dit de Metz. Il lui donne une escorte de six hommes liés àYolande d'Aragon, les deux écuyers Jean de Metz et Bertrand de Poulengy qui resteront fidèles à Jeanne tout au long de son aventure, ainsi qu'un courrier, le messager royal Colet de Vienne, chacun accompagné de son serviteur (Julien et Jean de Honnecourt ainsi que Richard L'Archer)9. Avant son départ pour le royaume de France, Jeanne se recueille dans l'ancienne église deSaint-Nicolas-de-Port, dédiée au saint patron duduché de Lorraine8.

Portant des habits masculins et coupant ses cheveux au bol (ce qu'elle fera jusqu'à sa mort, excepté pour sa dernière fête de Pâques), elle traverse incognito les terres bourguignonnes et se rend àChinon où elle est finalement autorisée à voir le dauphin Charles, après réception d'une lettre de Baudricourt. La légende de « l'envoyée de Dieu », peu probable, raconte qu'elle fut capable de reconnaître Charles, vêtu simplement au milieu de ses courtisans12, et lui parle de sa mission lors d'une entrevue privée. En réalité, arrivée à Chinon le 23 février, elle n'est reçue par le roi que deux jours plus tard, non dans la grande salle de la forteresse mais dans ses appartements privés, la grande réception devant la Cour à l'origine de la légende n'ayant lieu qu'un mois plus tard13.Par superstition[réf. nécessaire], Jeanne est logée dans la tour du Coudray, celle oùJacques de Molay fut emprisonné14. Jeanne annonce clairement quatre événements : la libération d'Orléans, lesacredu roi àReims, la libération deParis et la libération du duc d'Orléans. Après l'avoir fait interroger par les autorités ecclésiastiques àPoitiers où des docteurs en théologie réalisent son examen de conscience et où desmatrones, supervisées parYolande d'Aragon, constatent sa virginité (exigence pour une « envoyée de Dieu » ? Vérification qu'elle n'est pas un homme ? Pour ne pas donner prise à ses ennemis qui la qualifient de « putain des Armagnac »15), et après avoir fait une enquête àDomrémy, Charles donne son accord pour envoyer Jeanne àOrléans assiégée par les Anglais, non pas à la tête d'une armée, mais avec un convoi de ravitaillement16. Ce sera à Jeanne de faire ses preuves.

 

Lors de son procès qui dura du 21 février au 23 mai 143121, elle est accusée d'hérésie et interrogée sans ménagement à Rouen. Elle est emprisonnée dans une tour du château de Philippe Auguste, dîte plus tard tour de la Pucelle ; seul le donjon de la construction est parvenu jusqu'à nous et est appelé de manière erronée « tour Jeanne-d'Arc », cependant les substructions de la tour de la Pucelle ont été dégagées au début du XXe siècle et sont visibles dans la cour d'une maison cise rue Jeanne d'Arc. Jugée par l'Église, elle reste néanmoins emprisonnée dans cette prison civile, au mépris dudroit canon.

Si ses conditions d'emprisonnement sont particulièrement difficiles, Jeanne n'a néanmoins pas été soumise à la question pour avouer, c'est-à-dire à la torture. Or à l'époque, la torture était une étape nécessaire à un « bon procès ». Cette surprenante absence de torture a servi d'argument pour une origine « noble » de Jeanne d'Arc. Les bourreaux n'auraient pas osé porter la main sur elle22.

Le procès débute le 21 février 1431. Environ cent vingt personnes y participent, dont vingt-deux chanoines, soixante docteurs, dix abbés normands, dix délégués de l'Université de Paris. Leurs membres furent sélectionnés avec soins. Lors du procès de réhabilitation, plusieurs témoignèrent de leur peur. Ainsi, Richard de Grouchet déclare que c'est sous la menace et en pleine terreur que nous dûmes prendre part au procès ; nous avions l'intention de déguerpir. Pour Jean Massieu, il n'y avait personne au tribunal qui ne tremblât de peur. Pour Jean Lemaître, Je vois que si l'on agit pas selon la volonté des Anglais, c'est la mort qui menace.

Le 24 mai, au cimetière Saint-Ouen de Rouen, les juges mettent en scène une parodie de bûcher pour effrayer Jeanne et la presser de reconnaître ses fautes. Jeanne sous la promesse orale (donc invérifiable) du tribunal de l'incarcérer dans une prison ecclésiastique, signe d'une croix (alors qu'elle savait écrire son nom) l'abjuration de ses erreurs, reconnaissant avoir menti à propos des voix et se soumet à l'autorité de l'Église. Elle est alors renvoyée dans sa prison aux mains des Anglais. S'estimant trompée, elle se rétracte deux jours plus tard, endosse de nouveau des habits d'homme (dans des conditions obscures).
Déclarée «relapse » (retombée dans ses erreurs passées), le tribunal la condamne au bûcher et la livre au « bras séculier ». Le30 mai 1431, elle est brûlée viveplace du Vieux-Marché àRouenpar lebourreau Geoffroy Thérage24.
Elle rend l'âme en criant trois fois « Jésus ». Selon les témoignages, elle est voilée, dotée de lamitre d'infamie et placée à plus de trois mètres de hauteur22 .