Et Dieu vit que cela était bon

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Bien connue pour être un livre, le

plus vendu au monde, la Bible est en fait

un regroupement de nombreux livres : il y

en a 73! Le Premier - le livre de la génèse-

raconte les origines du monde. A chaque 

fois que Dieu crée, il constate que cela est

bon, et même très bon lorsqu'il crée l'être

humain.

Le pape François a innové en parlant

d'écologie. Certes, saint Jean-Paul II avait

parlé de l'apparition d'une << culture de

mort >>, à laquelle il fallait opposer une

<< civilisation de la vie et de l'amour >>.

Notre siècle, où la consommation et la

croissance sont des idéologies sans frein,

fait apparaître que les comportements dérèglés

de l'homme détruisent la nature qui l'environne,

et le détruisent lui-même.

On s'est ainsi ému du passé, voulant cesser

avec les famines, les guerres et destructions,

toujours absurdes et inacceptables. Finalement,

ce n'est pas mieux aujourd'hui.

 Comment revenir à cet état de bonté et de

bonheur auxquels l'homme et la nature étaient

destinés? Il n'y a pas d'action négligeables

en ce domaine. Le pape rappelle quand même que

le centre de tout cet ensemble est

l'homme , victime d'une consommation dérèglée

et de lui-même.

Les joies simples du quotidien, des relations

vraies avec le voisin - appelé le prochain,

le plus proche, par Jésus-, une attention

aux plus petits, un regard respectueux et

humble sur la nature, ne sont-ils pas ce qu'il y

a de plus précieux? Les grandes fortunes, les

flots d'argent, scandaleusement répartis, 

apportent du plaisir et du confort : mais

est-ce cela le bonheur?

La première écologie n'est-elle pas de revenir

à la simplicité, aux joies forcément associées

aux peines, à des présences mises en relief par

des absences? La joie, c'est la surprise d'une

acquisition, car il y avait une privation.

L'homme doit apprendre à ne plus tout maîtriser,

à vivre une sobriété heureuse.

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