La Visitation

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C'est une très pieuse et une sainte  pratique,

Que de visiter cheque Jésus Christ présent

dans le sacré Tabernacle.Il es là, en état de

victime, intercédant pour nos péchés, prêt à

pret à répandre sur ceux qui l'implorent l'abondance

de ses grâces : et on l'oublie , et l'on néglise de

venir l'invoquer, l'adorer! Allez au pied de l'autel;

porter-y vos hommages , vos reconnaissances,

votre amour. Méditez les mystères de L'Homme-Dieu.

Demander -lui que son sang coule vers vous, sur vos amis,

sur tout les pécheurs. Entretenez-vous familierement

avec le divin Epoux; exposez-lui vos besoins, vos faiblesses,

vos misères; Posez -le comme un sceau sur coeur; et lorsque

perdu, abîmé dans la contemplation de ses

grandeurs, ellede sa tendresse incomprénsible et

de ses miséricordes immenses, votre bouche se

 taira, que votre silence lui parle encore.

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Prières a Jésus- Christ sous les voiles 

du sacrement

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<<  Hélas! où êtes donc, ô Sagesse profonde,

qui avez forme l'unvers? Qui pourroit croire

que vous fussiez sous cette vile apprence?

On ne voit qu'un  peu de pain, et on

reçoit, avec la vivifiance du Sauveur,

Tous les trésors de la Divinité.O Sagesse, ô

Amour infini ! pour qui faites-vous de si

grande choses?  Pour des hommes ingrats,

grossiers, aveugles, insensibles,  stupide,

incapacable de goûter votre don. Où sont les âmes

qui se nourissent de votre pure vérité, ,qui vivent

de vous seul ,qui vous laissent vivrent en elles,

et qui se tranforme en vous ?Je le

comprends : vous voulez que pas se sacrement,

nous , n'ayons plus d'aute sagesse  que la votre,

qui doit vouloir en nous. Cette sagesse divine

doit être cachée en nous, méprisable à

l'orgueilleuse sagesse des hommes :

le dedans doit être tout mort en soi,

tout transfoormé, tout divin.

"O Amour ! que ma misère et mon indignité

ne vous rebutent point. C'est sous ce voile

méprisable que vous vouler cacher la vertu 

et la prisable de votre mystère. Vous voulez faire

 de moi un Sacrement qui exerce la foi des autres,

et la mienne même. En cet état de foiblesse, je me livre

a vous : je livre a vous  : je ne puis rien, mais vous pouvez

tout, et je ne crains rien point ma foiblesse, sentent si près

de moi votre toute-puissance. Verbe de Dieu, soyez sous cette foi-

puissance. Verbe de Dieu, soyez sous foible créature,

comme vous êtes sous l'espèce du pain. O parole 

souveraine et vivifiante! parlez dans le silence de mon âme :

faite taire ce qui n'est point à vous; faites toute mon âme même,

et qu"elle ne se parle plus intérieureurement, pour

n'écouter que vous. O pain de vie! je ne me veux 

veut plus nourrir que de vous seul : tout autre 

aliment me feroit vivre à moi-même, me donneroit

une force propre , et me rempliroit au dehors ".

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Amende honorable au très saint Sacrement,

tirée des oeuvres de sainte Thérèse

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O mon Dieu, écoutez la prière que je vous fais,

et que j'unis, de toutes mes forces de mon âme,

à celles de votre Eglise, de ces

justes que vous-même avez choisis, qui n'élève

pas vers vous une seule pensée qui ne soit

que pour votre propre divin Fils; dont

pour propre la gloire est de de servir , l'unique

bonheur   de vous aimer; et qui sacrifieroient

mille vies, plutôtque de vous offenser.Je me reconnois

indigne sans doute de mêler à des voies si pures,

la voix d'un pécheur tel que je suis; et je n'espère point,

Seigneur, que, l'amour d'une si coupable créature,

l'humble prière que je vous adresse soit exaucée,;

mais lesmérites de votre Fils bien-aimé,et

le sang versé pour moi et pour tous ceux

qui me ressemblent, doivent obtenir de votre

bonté. O Dieu tout-puissant! tendre Père! auriez-vous

donc oublié tant d'injures et d'outanges dont il a été accablé, tant de

tourments qu'il a soufferts? et lorsque le sauveur du

monde s'est soumis, pour vous plaire, à tout ce que

vous lui ordonné, qu'il nous a aimés, parce que

vous avez voulu qu'il nous aimes, vos entrailles parternelles, toutes

brûlantes d'amour pour lui, ne seront-elles pas poit émues

à l'aspect de tant de nouveaux outrages dont il 

est l'objet, dans ce mystère ineffable, où il s'ffre encore chaque jour

pour nous à votre justice et a vos miiséricorde? Souffrirez-vous 

Seigneur, que l'impiété et l'hérésie, réunissant ensemble leurs fureurs,

le blasphément impunément le don eucharistique, le poursuivent,

jusque sur ses autels, de leurs insolents mépris; 

abattent les temples vénérables dans lesquels  on

l'adorent, et chasse le Saint des saintde la première maison? Est-ce 

donc là le prix de son amour pour vous ?N'étoit-ce point assez,

mon Dieu, que tant qu'il a vécu dans ce monde, il y ait été comme

le rebut des hommes,  pauvre, errant, n'ayant pas une pierre pour

reposer sa tête; et maintenant osera-t-on lui ravir ces asiles qu'il

a élevés pour ses amis , où il les nourrit d'un pain céleste, où il les

reçoit, d'un pain  qui soutient leur floiblesse et les remplit de son

courage dont il ont besoin dans leur épreuves et dans leurs travaux?

n'a -t-il donc point assez satisfait par son supplice et par sa mort au

péché dont adam à souillé toute sa race? et chaque fois que les

hommes vous offensent par des péchés nouveaux, l'Agneau sans tache,

le modèle de toute douceur et de toute charité, devra-t-il donc sans

cesse pour eux de nouvelles satisfactions? Ne le permettez pas, ô

Monarque  souverain du ciel  et de la terre! apaisez votre colère;

que vos se détournent de nos crimes.; qu'il ne s 'arrêtent que sur le sang

qui crie vers la miséricorde, et qui n'a coulé que pour nous racheter.

A ses mérites infinis, daignez joindre ceux de sa glorieuse Mère,

des Martyrs, de tous les Saints don t la vie entière

n'a été pour vous qu'un continuel et agréable

sacrifice. Mais Hélas! Seigneur , que suis-je , pour oser ainsi prier

au nom de tous ? Je finirai  comme j'ai commencé, en reconnoissant

ma babesse, mon imdignité, et vous suppliant, vous mon Dieu des

miséricordes, de me pardonner ma hardiesse, et et d'avoir pitié de moi.

Ne donsidérez point mes péchés sans nombre, mais

soyez touché de l'ardeur de mes désirs, voyez

les larme sincéres que je répands. Je vous en conjure par vous-même,

ô mon Dieu! ayez pitié de tant d'âmes qui se perdent; secourez

votre Eglise; arrêter le cours de tant de maux 

qui l'affligent , et faites luire au milieu des ténèbres qui nous

environnement les lumières de votre éternité vérité.

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Amende honorable au sacré coeur de Jésus

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O coeur agréable de mon sauveur et de mon 

Dieu, toujours embrasé d'amour pour les hommes,

et toujours outragé par leur ingratitud!

pénétré de la plus vive douleur, à la vue des

injures que vou,  avez reçues , et que  vous recevez encore tous les jours

dans le sacrement de l'Eucharistie, je me prosterne devant vous,

pour vous faire amende honorable  aux pieds des saints autels

Que ne puis-je , par mes profonds hommages réprerer votre honneur

méprisé! Que ne puis-je effacer de mes larmes  et de mon sang

tant d'irrévérences, de profanations et de sacrilèges, dont 

le souvenir me remplit d'horreur! Accordez-moi, ô mon Dieu!

dans votre infinie miséricorde, le pardon que je vous demande

pour tous les ennemis de votre très saint Nom, les hérétiques, les impies, 

les libertains; pour tant de chrétiens qui vous déshonorent, et  

surtout pour que moi-même, qui vous ai si souvent outragé.

Souvenez-vousque votre Coeur adorable, portant le poids de me

péchés, a été triste jusqu'a la mort : ne permettez pas que vos souffrances

et votre Sang me soient inutiles; anéantissez mon coeur 

criminel, et m'en donné un selon le vôtre, un coeur contrit et humilié,

un coeur pur et sans tache,un coeur qui ne soit désormais qu'une victime

con, sacrée à votre gloire, et embrasée du feu sacré à votre amour.

De ma part, je promets de reparer, dans la suite par ma modestie

dans les Eglises,  par mon assuidité à vous visiter, par ma dévotion

et ma ferveur à vous recevoir, les irrévérences et les sacrilèges que je

déplore dans l'armertume de mon coeur. Pour vous rendre mes

hommages plus agrèables, je les unis aux adorations des Anges, qui sont

*toujoursprosternés devant les sacrés Tabernacles; exaucés mes voeux

, ô coeur de  mon Jésus, et ne rejetez pas un pécheur qui revient

sincèrement à vous, dans le désirs d'êtres tout à vous,

a vous seul et pour toujours. Ainsi soit-il."

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